Les Normands ont une expérience historique des dommages (sanitaires mais aussi sociaux) directement liés aux pratiques addictives : la consommation d’alcool était 2 fois supérieure à la moyenne nationale à la fin du 19ème siècle et, encore aujourd’hui, tabac et alcool sont la cause de 15% des décès dans notre région.  

Nous connaissons depuis longtemps la complexité de ces situations et la difficulté à intervenir, pour les professionnels (même formés en addictologie) comme pour les proches d’une personne en difficulté.

Heureusement, les Normands ont aussi démontré que les choses peuvent s’améliorer : 

• 6% des Normands ont aujourd’hui une consommation d’alcool à risque chronique ou de dépendance, soit 3 points de moins que la moyenne nationale ; 

• Les jeunes Eurois et Seino-marins présentent, à 17 ans, des niveaux de consommations d’alcool, de tabac et de cannabis tous inférieurs aux moyennes nationales.  

 

Face aux addictions, il est donc possible d’agir. Pour cela, en cohérence avec les orientations nationales (Stratégie nationale de santé 2018-2022, Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022), l’Agence régionale de santé poursuit la refondation du dispositif de prévention et de soins sur la base : 

• d’une approche globale qui prend en compte l’ensemble des pratiques addictives (avec ou sans produit, pour tous les usages et pas seulement la dépendance) et qui permet de s’adresser à toutes les personnes en difficulté ainsi qu’à leurs proches ; 

• de méthodologies d’intervention dont l’efficacité a été démontrée, y compris en prévention ; 

• d’un cadre éthique qui exclut la stigmatisation et la culpabilisation des personnes. 

 

Les chantiers, priorisés dans le Projet régional de santé 2018-2023, sont nombreux. Ce site est fait pour aider les acteurs Normands à identifier facilement les ressources régionales et à s’impliquer dans les dispositifs et les initiatives qui apporteront des améliorations concrètes.